Anne Caldelari
Tranche d’âge: 46-55
Lieu de résidence: Moudon (VD)
Profession: secrétaire administrative
Enfants: trois enfants (23, 20 et 18 ans)
Moyens de transport utilisés: train, bus, vélo, marche
Hobbys: dessin, vélo, couture, tricot, lecture, yoga
«Plus de course à pied pour attraper le train, plus de temps pour lire, moins de stress au volant.»
Pourquoi et depuis quand vivez-vous sans voiture privée? Depuis 1998, lorsque notre voiture est arrivée au terme de son utilisation. Pour réduire nos nuisances environnementales, pour diminuer nos dépenses, pour diminuer l'emprise sur l'espace public, parce qu'un véhicule à l'arrêt 80% du temps est absurde.
Quels sont les avantages de vivre sans voiture privée? Moins de stress au volant et de perte de temps à trouver une place de parc, plus de temps pour lire et travailler pendant les trajets, rationalisation de nos déplacements. Nos enfants ont appris à se comporter de manière adéquate dans les transports et à s'occuper pendant les trajets. Ils sont rapidement devenus autonomes dans leurs déplacements.
Comment ce choix se concrétise-t-il dans la vie de tous les jours? Marche, vélo et transports publics selon les circonstances : nous choisissons un moyen de transport en fonction de la durée du trajet par rapport au temps passé sur place ou selon la météo.
Vous arrive-t-il d’utiliser une voiture? Oui. Les déplacements de périphérie à périphérie ne sont pas toujours possibles en transports publics. Ou lorsque nous devons transporter de gros objets (déménagement).
Quels sont vos conseils pour aider les personnes à vivre sans voiture privée? Profiter d'une occasion de changement dans sa vie quotidienne et envisager une nouvelle organisation de vie. Ne pas le considérer comme une contrainte.
Quelles améliorations pourraient être faites pour faciliter et favoriser la vie sans voiture privée? Meilleure accessibilité des régions périphériques, la Broye en particulier. Plus de place pour les piétons et les cyclistes en ville. Des trains de nuit au départ de la Suisse.