Christine Jordi
Tranche d’âge: 56-65
Lieu de résidence: Genève (GE)
Profession: enseignante enfantine retraitée
Enfants: aucun
Moyens de transport utilisés: vélo, train, tram, bus
Hobbys: randonnée pédestre ou cycliste, théâtre, lecture
«Vivre sans voiture privée, c’est la liberté de ne pas être dans les bouchons et surtout, pouvoir marcher d’un point à un autre sans devoir retourner au départ récupérer la voiture.»
Pourquoi et depuis quand vivez-vous sans voiture privée? Depuis toujours, donc de l’âge de 20 à 65 ans et demi.
Quels sont les avantages de vivre sans voiture privée? On peut aller d’un point à un autre à pied, lire, discuter, tricoter ou rêver dans les transports publics qui, en Suisse, sont excellents et contrairement à ce qu’on dit, pas trop chers vu la quantité de connexions.
Comment ce choix se concrétise-t-il dans la vie de tous les jours? Le moyen de transport utilisé varie en fonction de la distance à parcourir. En ville, je privilégie le vélo. Depuis la retraite, j’ai pris un abonnement TPG. Pour les loisirs, j’utilise le train.
Vous arrive-t-il d’utiliser une voiture? Très très très exceptionnellement, quand on me propose de me raccompagner d’un endroit ou s’il n’y a pas de TPG. Quand il y a une possibilité avec les transports publics, je refuse en général la proposition.
Quels sont vos conseils pour aider les personnes à vivre sans voiture privée? Essayer les transports publics et ne pas se contenter de dire que c’est nul sans avoir essayé. Quant aux prix, se renseigner par rapport aux cartes famille. Malheureusement, les CFF sont en général avares d’informations à ce sujet.
Quelles améliorations pourraient être faites pour faciliter et favoriser la vie sans voiture privée? Mieux informer sur les avantages financiers pour les familles.