Flavio Costa
Tranche d’âge: 46-55 ans
Lieu de résidence: Ecublens
Profession: ingénieur polytechnique
Enfants: deux enfants (13 ans et 15 ans)
Moyens de transport utilisés: transports publics, vélo, marche, car sharing (parfois)
Hobbys: musique, danse, cinéma, lecture, excursion, chemins de fer
«Une vie plus libre.»
Pourquoi et depuis quand vivez-vous sans voiture privée? Depuis le 2 septembre 2019, après 26 ans avec une voiture privée.
Ma voiture achetée en 1999 n'a pas passé le contrôle technique et je l'ai envoyé à la démolition. Depuis des années je l'utilisais à peine une fois par semaine et cela surtout dans le but de ne pas la "laisser rouiller".
Quels sont les avantages de vivre sans voiture privée? Les avantages principaux sont pour l'environnement, mais aussi pour ma santé. Aussi, j'ai quelque dépenses en moins, je gagne du temps (contrôle technique, vidange, entretien, paiement factures, etc.), j'ai plus d'espace dans le garage, etc.
Comment ce choix se concrétise-t-il dans la vie de tous les jours? Je ne suis plus obligé d'utiliser la voiture une fois par semaine pour ne pas qu'elle "rouille"! Je me déplace en transports publics, à pied et en vélo.
Je suis plus libre!
Vous arrive-t-il d’utiliser une voiture? Parfois par car sharing pour transporter d'autres personnes : en Suisse, 1 ou 2 fois par année et à l'étranger, 2 ou 3 fois par année.
Quels sont vos conseils pour aider les personnes à vivre sans voiture privée? Pour sauter le pas : réfléchir au temps et aux coûts qu’engendre l'utilisation de la voiture, peut-être consigner ces données dans un cahier. Noter aussi ce qu'on aurait pu et aimé faire pendant le temps qu'on passe à conduire, par lire, dormir ou travailler dans les transports publics ou faire du sport en pédalant ou en marchant.
Quelles améliorations pourraient être faites pour faciliter et favoriser la vie sans voiture privée? Améliorer les transports publics : distribution géographique, fréquence des passages et extension de l'horaire, rapidité du voyage, confort et évitement des surcharges.
Aménager les routes et les villes pour éviter que les voitures gênent les transports publics, les vélos et les piétons.