Nicolas Perregaux
Tranche d’âge: 46-55
Lieu de résidence: Carouge (GE)
Profession: chef de projets immobiliers
Enfants: un enfant (10 ans)
Moyens de transport utilisés: transports publics, vélo
Hobbys: voyages, randonnées
«La mobilité chez nous est extrêmement sereine sans voiture, nous vivons les trajets sans stress ni énervement et le voyage fait partie intégrante du loisir.»
Pourquoi et depuis quand vivez-vous sans voiture privée? Nous vivons au centre-ville, l’offre de transports publics est très complète et la voiture privée, outre la question écologique, est une contrainte pénible et chère.
Quels sont les avantages de vivre sans voiture privée? Évidemment, la réduction de notre empreinte ! Mais l'avantage est aussi économique, j'en suis persuadé, et toutes les questions en rapport avec l'entretien d'une voiture et la problématique du parcage nous sont insupportables.
Comment ce choix se concrétise-t-il dans la vie de tous les jours? Tous nos déplacements se font en transports publics. Le réseau genevois est dense et il n'y a aucun problème à se déplacer sur le canton. Nos voyages hors Suisse se font principalement en trains. À l'intérieur de la Suisse, le réseau de transports publics est également suffisamment dense. Si nécessaire nous utilisons une Mobility pour les derniers kilomètres.
Vous arrive-t-il d’utiliser une voiture? Nous utilisons Mobility pour visiter nos amis savoyards. Lors de vacances à l'étranger, parfois nous louons une voiture dans la zone de destination car les réseaux de transports publics ne sont pas partout aussi denses que chez nous.
Quels sont vos conseils pour aider les personnes à vivre sans voiture privée? Mon conseil principal est de loger dans une zone bien desservie en transports publics et pas trop loin d'une gare ferroviaire importante. Ou alors être très casanier et autosuffisant.
Quelles améliorations pourraient être faites pour faciliter et favoriser la vie sans voiture privée? Il faut rendre la mobilité douce attractive par des transports publics plus efficients, prôner la gratuité des transports publics urbains, créer des facilités pour la recharges des vélos électriques, développer les parkings 2 roues, mettre en place des péages urbains pour les voitures, limiter drastiquement les places de stationnement pour voitures en surface (ce qui représente soit dit en passant une énorme privatisation de l'espace public), ...