Philippe et Réjane Vollichard
Tranche d’âge: + 65 ans
Lieu de résidence: Ecublens
Professions: Retraité·es
Nombre d'enfants et âge: 2 filles de 25 et 27 ans, indépendantes
Moyens de transport utilisés: Vélos électriques, transports publics, Mobility et car-sharing
Hobbys: Voile, musique, agriculture-jardin, vie associative et de famille
«Sans voiture (nous en avions deux), notre vie s'est libérée d'un objet coûteux, polluant et encombrant, ce qui nous a fait découvrir une nouvelle mobilité partagée, douce et conviviale.»
Pourquoi et depuis quand vivez-vous sans voiture privée? Nous avons fait ce choix voici plus de 20 ans, quand les enfants commençaient l'école et que nous ne pouvions imaginer les y conduire en voiture. Même principe pour rejoindre le bureau, les magasins, les loisirs et les amis.
Quels sont les avantages de vivre sans voiture privée? Des économies d'argent, de polluants, de bruit, d'espace. Une meilleure intégration à la société par la proximité et le partage.
Comment ce choix se concrétise-t-il dans la vie de tous les jours? L'arrivée des vélos électriques a permis de consolider encore nos choix de mobilité douce à l'approche de nos 60 ans. Nous les embarquons dans le train quand cela convient. Voisin d'un arrêt m1, nous n'hésitons pas à l'emprunter. Voisin de places Mobility, nous l'utilisons comme dernier recours quand la destination est trop compliquée ou la charge trop lourde ou encombrante.
Vous arrive-t-il d’utiliser une voiture? Nous recourrons plusieurs fois par mois à Mobility, dont nous sommes sociétaires dès sa création et nous demandons parfois à nos amis de partager leur véhicule et de participer aux frais de déplacement si nos destinations sont communes.
Quels sont vos conseils pour aider les personnes à vivre sans voiture privée? Choisir son lieu de domicile en fonction de ce choix (proximité du travail, des écoles, des services etc.)
Quelles améliorations pourraient être faites pour faciliter et favoriser la vie sans voiture privée? Pour nous, il s'agit essentiellement de nous exonérer de la location de places de parking obligatoire dans les immeubles (2 autrefois, une encore aujourd'hui). Nous les sous-louons bien sûr, mais c'est une obligation d'un autre temps.