Sylvie Schneuwly

Pourquoi et depuis quand vivez-vous sans voiture privée? Je vis sans voiture depuis trois ans. Je n'ai jamais vraiment aimé conduire. J'ai passé mon permis pour faire comme tout le monde, mais je ne me sens pas à l'aise dans une voiture. Aujourd'hui, je ne conduis plus.
Par ailleurs, j'habite en ville et je me déplace presque exclusivement à vélo. C'est mon moyen de transport prioritaire, et ce par tous les temps.
Pour les longs trajets, je prends le train.

Quels sont les avantages de vivre sans voiture privée? La vie est plus agréable et moins chère. Je n'ai pas de frais d'assurances, d'essence ni de réparation. Mais, surtout, les déplacements à vélo sont plus rapides en ville, notamment aux heures de pointe. Quand je prends le train, je peux lire et me reposer tranquillement et me laisser conduire d'un point à un autre sans me soucier des bouchons ou de la circulation.
Et, bien-sûr, la vie sans voiture est plus écologique.

Comment ce choix se concrétise-t-il dans la vie de tous les jours? Lorsque je sors de chez moi, le choix est simple: je prends mon vélo pour me rendre au travail ou faire mes courses. Il suffit d'être bien équipé. J'ai toujours mon sac à dos avec moi. Lorsqu'il pleut, je sors mon équipement de pluie.
J'ai deux vélos: un vélo de course pour l'été et par beau temps, un VTT pour l'hiver et par mauvais temps.

Vous arrive-t-il d’utiliser une voiture? Non. Si je devais déménager, je devrais bien sûr organiser un transport. Mais ça n'est pas prévu pour l'instant.

Quels sont vos conseils pour aider les personnes à vivre sans voiture privée? Soyez créatifs et ouverts. La vie sans voiture offre beaucoup plus de possibilités de déplacement. Les avantages ne s'arrêtent pas au quotidien. En vacances aussi, les voyages à vélo ou en train sont une aventure en soi.

Quelles améliorations pourraient être faites pour faciliter et favoriser la vie sans voiture privée? Les infrastructures routières ne sont pas encore entièrement adaptées. Les pistes cyclables pourraient être encore améliorées. Par ailleurs, les centres-villes devraient être désengorgés - tant au niveau de la circulation que du stationnement - afin de faire plus de place aux autres moyens de transport plus écologiques.