Vincent Niklaus

Pourquoi et depuis quand vivez-vous sans voiture privée? J'ai abandonné ma voiture en 2006 ou 2007, je ne sais plus exactement. Elle est arrivée en fin de vie et la question de son remplacement s'est posée. À cette époque, je travaillais comme œnologue en Valais. Je possédais déjà un abonnement général. J'ai alors fait le calcul des coûts annuels fixes (plaques, assurances et place de parc en garage). Je me suis aperçu que la somme représentait environ 3000.-, soit le coût d'un AG à l'époque. À cela, je dois ajouter que, ma femme ne conduisant pas, la voiture restait au garage presque toute la semaine et ne sortait donc que le weekend.

Quels sont les avantages de vivre sans voiture privée? Vivre sans voiture me permet d’économiser environ 10'000 francs par année (le montant total dépendant du nombre de kilomètres parcourus). En outre, je n’ai plus de soucis de places de parc, ni d'amendes d'ordre. Enfin, c'est une action pour la préservation de notre environnement.

Comment ce choix se concrétise-t-il dans la vie de tous les jours? Le moyen de transport principalement utilisé est le train, puis les bus d'agglomération et le vélo. Ce ratio reste le même que ce soit pour le travail ou les loisirs.

Vous arrive-t-il d’utiliser une voiture? Oui, une Mobility environ une fois par mois, pour aller chez des amis ou à un endroit que l'on ne peut pas rejoindre en transports publics. La dernière partie du trajet est alors faite en voiture.

Quels sont vos conseils pour aider les personnes à vivre sans voiture privée? Acheter de temps à autre une carte journalière CFF à prix dégriffé pour se rendre compte du confort et de la facilité de se déplacer en transports publics. Faire le calcul des frais annuels alloués à la voiture permet aussi de voir la grande somme d'argent que cela représente et ce que l'on pourrait faire d'autre avec.

Quelles améliorations pourraient être faites pour faciliter et favoriser la vie sans voiture privée? Le fait de vivre en ville ou à la campagne est, à mes yeux, un des éléments majeurs dans la possibilité qui est offerte de renoncer à la voiture. En d'autres termes, cela signifie que le réseau de transports publics à la campagne doit être amélioré, densifié pour rendre ce choix possible pour plus de monde.